la différence est une plate-forme d'innovation et de progrès

dans la région du Kivu, à l'Est de la RD Congo

Fondé en 2014 par Mike Beeston et Patrick Byamungu, la différence a été le premier incubateur d'entreprises sociales à l'Est de la RD Congo.

À ce jour, nous avons aidé 25 entreprises à se développer et à s’étendre. La Différence, ils ont créé des opportunités de revenus pour 4 700 personnes, distribué des produits et des services à 550 000 personnes et généré des revenus annuels de 4 millions de dollars.

Notre mission

Nous combinons un soutien commercial et financier avec le design et la technologie pour aider les entrepreneurs sociaux à développer des entreprises durables qui améliorent leurs moyens de subsistance et leur bien-être.

Notre vision

Nous voulons voir une communauté d'entreprises sociales de renommée internationale qui construisent une économie progressiste à l'Est de la RD Congo et qui sont des modèles sur la scène nationale et internationale.

Ce que nous faisons

Une nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux émerge à l'Est de la RD Congo.

Ils ont des idées et la motivation nécessaires pour créer des solutions aux besoins urgents, mais n’ont ni l’expérience ni les moyens financiers pour réussir e t ils doivent faire face à une pauvreté extrême, à des infrastructures défaillantes et à une insécurité chronique, ce qui fait du Kivu un lieu de travail vraiment difficile.

La Différence leur permet d'avancer. Nous sommes une équipe d'hommes d'affaires, de designers et de technologues congolais et européens. Nous aidons les entrepreneurs sociaux du Kivu à transformer leurs idées en une entreprise éprouvée, puis à les aider à prendre de l'ampleur.

Pour ce faire, nous fournissons des conseils d’affaires et un soutien financier sur mesure. Nous les aidons également à appliquer une conception centrée sur l’être humain pour faire en sorte que leurs produits et services répondent efficacement aux besoins des utilisateurs. Nous les aidons également à utiliser l’innovation pour surmonter les nombreuses contraintes qui entravent le progrès.

Notre financement provient d’entrepreneurs, des fondations et d’entreprises qui croient en cette approche. Nos domaines d’activité sont l’agriculture, l’énergie, la santé et la sécurité, et les technologies numériques. C’est là que les entreprises du Kivu peuvent être les plus transformatrices.

Qui nous sommes

Notre équipe est composée de la RDC et du Royaume-Uni.

Basée à Bukavu, dans le Sud-Kivu, notre équipe locale est entièrement congolaise. Nous sommes un mélange dynamique de consultants en entreprise, de technologues, de chercheurs, d’experts en marketing et de gestionnaires financiers. Nous avons une connaissance et une expérience de l'environnement commercial au Kivu et de la réalité quotidienne, ce qui signifie que notre travail est pertinent et adapté à la situation spécifique de nos partenaires.

Notre équipe à Londres est responsable de la gestion financière, de la collecte des fonds et des subventions, de la communication, du développement du personnel et de la coordination des activités de notre réseau d'experts collaborateurs bénévoles. Nous visitons régulièrement le Kivu et travaillons en étroite collaboration avec notre bureau de Bukavu afin de fournir à nos partenaires un soutien direct et sécurisé qui puisse transformer leur activité.

Où nous travaillons

Nous travaillons dans le Sud et le Nord-Kivu, deux provinces de l'Est de la RDC qui, combinées, correspondent à la taille de l'Angleterre et font plus de quatre fois la taille du Rwanda.

Nous pensons que l’entrepreneuriat et l’innovation peuvent jouer un rôle clé dans la rupture des cycles systémiques de pauvreté et d’insécurité. Cette situation est rendue plus difficile par les lourdes taxes et la lourdeur des formalités administratives et par l’absence de fabrication locale qui a ouvert la porte à un flot d’importations bon marché.

Malgré cela, nous assistons à la croissance d'une communauté de jeunes entrepreneurs qui souhaitent jouer un rôle actif dans l'évolution de l'avenir de leur famille, de leur communauté et de leur pays dans son ensemble. Notre travail est une réponse directe à leur besoin de soutien et depuis notre base à Bukavu, dans le Sud-Kivu, nous avons investi dans de nouveaux entrepreneurs et entreprises sociales à Bukavu, Goma, sur l’île d’Idjwi, Nyangezi, Kavumu, Mudaka et dans la plaine de Rusizi.

Nos partenaires

Nos partenaires sont des entrepreneurs sociaux. Des  acteurs du changement congolais qui ont le potentiel de proposer des solutions innovantes aux problèmes sociaux et environnementaux.

Tous nos partenaires ont la volonté et l'ambition de mettre en place des entreprises durables susceptibles d'améliorer les moyens de subsistance et le bien-être à l’Est de la Congo. Nous investissons dans leurs entreprises sociales ou dans leurs coopératives, de la validation de concept à la mise en oeuvre et à la croissance.

Nos partenaires travaillent dans quatre secteurs: l'agriculture, les énergies propres, le numérique et les services publics.

Nos supporters

La collaboration avec une communauté mondiale d’innovateurs et d’entrepreneurs est au cœur de nos travaux. Ce sont des experts en technologie, en conception d'entreprise, en marketing, en communication et en innovation.

Notre réseau de collaborateurs consacre son temps et son expertise à nos partenaires commerciaux, collaborant directement avec eux et notre personnel sur des projets spécifiques.

Nos bailleurs de fonds apportent un soutien financier nous aidant à adapter des solutions innovantes aux problèmes sociaux et environnementaux.

Et nos partenaires de livraison aident à renforcer le soutien fourni par le personnel de La Différence.

Le Community Network Travel Fund - CNTF est un mécanisme établi par le projet Connecting The Unconnected  de APC, visant à soutenir les pairs du réseau communautaire de deux manières :
- l'apprentissage par les pairs en organisant un réseau communautaire d'échange d'apprentissage sur les voyages dans le pays, et
- la construction du mouvement en organisant un événement local au sein de la communauté.
Pour le cas de La Différence-Pamoja Net, un événement multipartite qui a expliqué le mode de fonctionnement du CN Pamoja Net a été organisé le 29 avril 2023 à L'hôtel Elisabeth de Bukavu.  
La mission était de parler du mouvement dans la région et d'habiliter les organisations qui manifestent un intérêt pour la construction d'un CN de comprendre comment ceci marche. 

L'événement appuyé par APC et mise en œuvre par La  La Différence a mis en lumière Pamoja Net -Idjwi & Pamoja Net - Ruzizi CN. 

Le partage des connaissances et la viabilité du CN étaient au centre de nos préoccupations.

Plus de 80 millions de personnes vivent en RDC. La population devrait doubler d'ici 2030 et cette expansion entraînera une escalade dramatique de la pauvreté énergétique et de la dégradation de l'environnement. La croissance des produits d'énergie propre - lampes solaires, fourneaux propres, kits solaires domestiques - offre une opportunité de relever ce défi, mais avec des citoyens gagnant en moyenne 1,07 $ par jour et le pays manquant d'infrastructures de base, d'abordabilité et d'accès posent des défis importants.

NOTRE SOUTIEN

En 2014, Difference a facilité un prêt initial accompagné de conseils commerciaux à Altech. Lorsque La Différence a rencontré Altech pour la première fois, l'entreprise avait financé et vendu 7 000 lampes solaires au cours de sa première année d'exploitation. La facilitation financière de la Différence a permis à Altech d'acheter 15 000 lampes solaires supplémentaires et, en tirant parti de notre soutien, ils ont pu obtenir un accord de crédit avec l'importateur pour porter cette commande à 32 000.

En huit ans, Altech a vendu et distribué avec profit plus de 200 000 lampes solaires et systèmes solaires à travers un réseau de distribution dans les provinces, atteignant 1 000 000 personnes. Les lampes sont plus propres et plus sûres que le kérosène et Altech estime que chaque mois les clients économisent 5 à 7 dollars. Altech emploie aujourd'hui près de 2000 collaborateurs et ambassadeurs des ventes - majoritairement des jeunes âgés de 18 à 35 ans. 

En 2018, ils ont remporté le prix Entrepreneurs for Resilience de la Swiss RE Foundation et en 2022, l'entreprise prévoit de générer plus de 15 millions de dollars de revenus.

“Je sais de première main ce que c'est de vivre sans lumière et sans électricité. Quand j'étais enfant, nous vivions dans une maison rurale pauvre et mes parents n'avaient souvent pas d'argent pour le kérosène et nous devions passer toute la nuit dans l'obscurité, ma mère luttant pour s'occuper de nous tous. un jour je me souviens qu'une bougie a été renversée et un matelas a pris feu. Pendant la guerre, nous avons fui de notre village et vivons pendant des années dans un camp de réfugiés. Ces expériences sont la source de ma motivation pour aider à améliorer la vie quotidienne au Congo”

Malango Washikala, co-fondateur & co-pdg, altech

Malango Washikala et Iongwa Mashangao sont nés au Sud-Kivu et ont grandi dans des camps pour personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays le long de la frontière entre la RDC et le Burundi. Les ONGI du camp ont dispensé une éducation et ont aidé Washikala et Iongwa à fréquenter l'université de Dar es Salaam, en Tanzanie. Tous deux sont retournés au Kivu avec la passion de lutter contre la pauvreté énergétique en s'appuyant sur leur propre expérience de l'impact du «trilemme» énergétique - coût, sécurité de l'approvisionnement et émissions - sur la vie des ménages pauvres et hors réseau.

Une large gamme de produits locaux - notamment le riz de table, les haricots et la farine de maïs sont actuellement vendus sur les marchés informels et les étals en bord de route. L'absence de toute forme d'assurance qualité se traduit par des produits souvent médiocres, incohérents et qui jouissent d'une réputation négative auprès des consommateurs urbains.

Les entrepreneurs de la chaîne de valeur manquent de connaissances et d'expérience sur la manière de développer un marché de consommateurs.

Les détaillants de Bukavu et de Goma ne savent tout simplement pas comment contacter les coopératives rizicoles et passer une commande.

La quasi-totalité des investissements majeurs au Kivu dans l’agri-business concernent l'offre, sans pratiquement aucun investissement dans la distribution ou la vente au détail, ou dans la stratégie de marque et le marketing… bref la commercialisation et le développement du marché local.  

NOTRE SOUTIEN

-Une plateforme commercialement durable pour la vente de produits locaux de haute qualité grâce à un entrepôt financièrement viable soutenu par des coopératives, une facilité de crédit renouvelable d'au moins 300 000 dollars et une solution durable d'assurance qualité pour le riz de table, les haricots et le maïs.  

Des ventes totalisant 250 tonnes par mois à partir d'une combinaison de riz, de haricots et de maïs, par le biais d'un ou de deux entrepôts.  

-Une augmentation significative des marges bénéficiaires des producteurs (5000) grâce à la différence que l'initiative a apportée à l'économie de leur ménage.  

-L'achèvement d'un programme de formation par au moins 12 entrepreneurs exploitant des entreprises qui fournissent ou transforment des produits locaux.

-Une amélioration de 25% du nombre de consommateurs à Bukavu qui pensent que les aliments produits localement (en particulier le riz, les haricots et la farine de maïs) sont de haute qualité et préférables aux produits importés.

Le développement d'un produit à base de riz de table pourrait augmenter les revenus des ménages des agriculteurs locaux de 10 %. La Différence travaille donc avec plus six grandes coopératives de la plaine de la Rusizi pour développer une stratégie de mise sur le marché afin de diversifier leur offre de produits pour inclure le riz de table. Se développer dans le riz de table, tout en continuant à remplir les contrats avec la brasserie Bralima à Bukavu, pourrait avoir un impact majeur sur la vie des agriculteurs locaux.

L'exportation de café de la région du lac Kivu à l'est du Congo a été décimée par les guerres civiles congolaises. Au début des années 1990, la région du Kivu exportait 120 000 tonnes de café par an, générant 75 % des revenus d'exportation agricole du pays. Idjwi est une grande île lacustre sur le lac Kivu. Plus de 300 000 personnes vivent sur une île d'à peine 310 km. L'éloignement des principaux marchés, la médiocrité des infrastructures et l'absence d'industrie et de communications ont contribué à la pauvreté chronique et à de faibles niveaux de santé et de bien-être. Pourtant, il existe un potentiel économique. Idjwi est riche en café, en manioc, fruits et en poisson. Les producteurs de café de l'île, sans opportunités commerciales légitimes, faisaient jusqu'à récemment passer leur récolte en contrebande au Rwanda, risquant la mort par noyade sur le lac Kivu.

NOTRE SOUTIEN

En 2014, nous avons facilité un premier prêt entre la CPNCK et Luminosity. Cela leur a permis d'exporter leur premier conteneur de café, aucune autre coopérative du Kivu avait pu gérer une telle exportation depuis la fin de la seconde guerre civile en 2003. Depuis lors, l’argent a été recyclé afin de soutenir l'exportation de plus de conteneurs de café. La CPNCK a été connecté à Pamoja Net, le premier réseau Wifi communautaire d'Idjwi co-conçu par la communauté locale et appuyé par La Différence. La connexion Internet a amélioré leurs opérations commerciales en rationalisant la communication avec les acheteurs et en soutenant la culture des contrats de vente.

En 2013, les caféiculteurs d'Idjwi ont formé la Coopérative des planteurs et commerçants de café du Kivu (CPNCK) devenue SCPNCK (Société Coopérative des planteurs et commerçants de café du Kivu) en 2020 pour vendre leur café directement aux acheteurs internationaux au lieu de le faire passer en contrebande au Rwanda.

LES RESULTATS

Huit ans plus tard, la demande de café du lac Kivu est là. Les acheteurs internationaux affluent maintenant au Kivu à la recherche de café de qualité. Les scores de dégustation du SCPNCK se situent entre 86 et 87 et les grands acheteurs de café, dont Starbucks et Blanchard's, ne manquent pas d'intérêt. Le café est désormais la principale culture agricole à Idjwi et le SCPNCK est le moyen par lequel de réelles améliorations dans la vie de milliers d'agriculteurs, de leurs familles et de la communauté au sens large peuvent être obtenues. les producteurs gagnent maintenant plus de deux fois plus pour chaque kilo de café vendu au CPNCK qu'au Rwanda.

La plaine de la Rusizi se trouve à côté de la frontière entre la RDC et le Burundi.

Les habitants de la plaine ont souffert tout au long des première et deuxième guerres congolaises lorsque les troupes ont traversé la frontière et que des milliers de réfugiés congolais ont vécu dans des camps aux côtés des 10 000 riziculteurs tirant leur subsistance de petites parcelles. L'instabilité continue à ce jour avec plusieurs groupes armés basés dans la région. L'insécurité a conduit la Monusco à classer la région en « Rouge », ce qui est le niveau de préoccupation le plus élevé et nous oblige à prendre des dispositions avec les autorités lors de nos déplacements dans la région. Ce n'est ni facile ni sûr. Des décennies de conflit et de pauvreté ont fait des ravages sur la population, en particulier sur les enfants.

NOTRE SOUTIEN

La Différence a commencé à travailler avec l'ADPA en 2015 en facilitant la connexion entre la coopérative et un investisseur financier pour une commande de 450 tonnes de riz de la Brasserie Bralima à Bukavu. Le prêt a permis à l'ADPA d'acheter et de stocker suffisamment de riz pendant la période de récolte de 6 mois pour continuer les livraisons mensuelles toute l'année.

Cet investissement financier a également renforcé la confiance de la Bralima en ADPA et un contrat annuel de 650 tonnes a été conclu pour 2015. Nous avons maintenu notre collaboration lorsque la commande de Bralima a encore augmenté en 2016 et encore en 2017.

En 2018, la commande était de 1 000 tonnes. Cela a fait une différence significative dans la vie des communautés vivant dans la plaine, en particulier pour les enfants.

Aujourd'hui, ADPA continue à fournir le riz à la Bralima, mais fait aussi partie de 6 coopératives qui travaillent avec La Différence pour développer le marché du riz de Table à Bukavu et Goma sous le label “Nyange Nyange”.

L'Association Pour le Développement des Paysans Agriculteurs a été fondée en 2003 en tant que coopérative d'agriculteurs dans la plaine de la Ruisizi.

Il y a au tour de 10.000 riziculteurs dans la plaine opérant à travers 37 coopératives de taille et de structure juridique variables

Bien qu'elle soit considérée comme ayant le potentiel hydroélectrique le plus élevé de toute l'Afrique, la production actuelle en RDC ne représente que 3 % de son potentiel. La RDC a la taille de l'Europe de l'Ouest, mais la société nationale publique d'électricité SNEL n'exploite que 17 centrales hydroélectriques dans tout le pays. Le financement du gouvernement de la RDC, du gouvernement de l'Inde, de la China EXIM Bank, de Sinohydro Corp et de la Fondation Warren Buffett a contribué au développement d'une poignée de centrales hydroélectriques de grande ou de grande capacité pour un coût de plusieurs millions de dollars.

LA RÉPONSE

Plutôt que d'attendre que ces projets d'infrastructure à grande échelle atteignent finalement leur ville rurale, les dirigeants communautaires de Nyangezi, un petit bourg situé à 23 km de Bukavu, ont plutôt choisi d'innover leur propre réponse.

Domitille Vumilia a créé Solidarité Coopérative pour le Développement Intégré ou SOCODI, une coopérative dirigée par la communauté pour installer une micro centrale hydroélectrique qui connectera Nyangezi - y compris les maisons, les écoles, les hôpitaux et les entreprises locales - à un approvisionnement en énergie propre abordable et fiable.

NOTRE SOUTIEN

La Différence a facilité un prêt pour financer l'installation d'une centrale hydroélectrique appartenant à la communauté, ainsi qu'un soutien technique et commercial. Nous avons également conseillé SOCODI sur la conception et la mise en place d'un système de gestion de la relation client. 

En 2021 Plus de 60 familles et petits business locaux ont été connectés sur le réseau électrique.  

Nous continuons à chercher d’autres partenaires qui peuvent soutenir et améliorer ce projet.

Autour de 300 000 personnes vivent à Idjwi, une île du lac Kivu d'une superficie d'à peine 310 km. L'éloignement des principaux marchés, la médiocrité des infrastructures et l'absence d'industrie ont contribué à la pauvreté chronique et à un faible niveau de santé et de bien-être. L'une des rares études démographiques menées sur Idjwi par la Harvard Humanitarian Initiative a révélé « des conditions sanitaires et économiques misérables, qui ont tendance à être pires que celles de la RDC ». Ce manque d'infrastructures et d'investissements a également contribué à une absence d'intérêt parmi les entreprises de télécommunications internationales pour rendre les réseaux de communication accessibles sur Idjwi. Dans l'Est du Congo dans son ensemble, la source de la plupart des télécommunications ou de la connexion Internet de la population passe par des accords tiers complexes et coûteux avec des fournisseurs Rwandais.

NOTRE SOUTIEN

La Différence a depuis construit de nombreux autres Pylônes grâce à un déploiement progressif, connectant davantage d'entreprises et de coopératives.

Plus de 5000 personnes ont désormais bénéficié d'un accès gratuit à Pamoja Net. Les recherches menées par La Différence ont révélé que 98 % des utilisateurs estimaient que Pamoja Net avait contribué à un changement positif dans leur vie, qu'il s'agisse d'une nouvelle capacité à se connecter avec la famille et les amis, de mener des recherches pédagogiques, de faire des demandes d'emploi et économiser de l'argent.

Par exemple, SCPNCK a pu nouer des partenariats avec des acheteurs internationaux, dont Starbucks et Blanchards.

Les entreprises locales financent désormais 60 % des coûts d'exploitation mensuels et nous avons continué à fournir une connexion payante aux entreprises locales pendant les heures de travail, ce qui permet ensuite un accès public gratuit à Pamoja Net à partir de 16h00 et le week-end.

En avril 2019, Pamoja Net a été sélectionné comme l'un des 12 réseaux communautaires d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine pour faire partie de l'initiative Connecting the Unconnected de l'Association of Progressive Communication. Dans le cadre de l'initiative “Connecting the Unconnected”.

En 2021 et 2022 une suite des capacitations techniques ont été organisés au cours d’un programme de formation pour les technologues d'Idjwi afin d'assumer progressivement la gestion technique de Pamoja Net. Nous avons également déployé le réseau dans le sud de l'île et connecté les Jeunes et l'hôpital de référence de Monvu.

En 2016 - à l'invitation du Mwami d'Idjwi - La Différence a commencé à collaborer avec des acteurs locaux pour co-concevoir et installer le premier réseau WiFi de l'île, Pamoja Net.

Le Mwami a reconnu le potentiel des infrastructures de communication pour avoir un impact positif sur la cohésion sociale à Idjwi, ainsi que sur le développement économique et la connexion au continent. Grâce à l'engagement des entreprises locales de financer le coût de connexion mensuelle de 800 $, La Différence avec le soutien des technologues et des concepteurs a pu fournir un investissement de démarrage dans l'infrastructure.

TEMOIGNAGES

Sombabien aborde les aspects clés du « trilemme énergétique » - trois obstacles à la durabilité énergétique reconnus internationalement :

(i) Équité énergétique : le financement d'actifs facilité par Sombabien comblera le fossé entre les consommateurs à faible revenu et les fourneaux propres. Le marché des produits énergétiques propres est en croissance, mais la majorité des ménages à faible revenu ne sont pas en mesure de payer les coûts initiaux. Sombabien permet aux clients d'acheter une cuisinière à crédit et d'effectuer des paiements échelonnés en utilisant les économies réalisées grâce à la réduction de l'utilisation du charbon de bois.

(ii) Durabilité environnementale : La déforestation est un problème systémique en RDC. Le pays perd 1 200 miles carrés de forêt chaque année, dont la Banque mondiale estime que 84% sont utilisés pour le charbon de bois et le bois de chauffage. Sombabien favorisera un accès abordable à des fourneaux propres et à du charbon de bois plus propre. Cela pourrait aider à réduire de 65 % les émissions de dioxyde de carbone des ménages provenant de la cuisine.

(iii) Sécurité de l'approvisionnement énergétique : Sombabien contribuera à faciliter un modèle de livraison à la demande qui s'attaque à certains des obstacles d'infrastructure empêchant les ménages à faible revenu d'accéder à des formes d'énergie propres et efficaces. Le modèle de distribution 24 hub d'Altech signifie que lorsqu'un client commande via Sombabien, il peut sélectionner un créneau horaire spécifique pour la livraison à son domicile ou à son entreprise. L'option de livraison gratuite et continue de charbon de bois à combustion

NOTRE SOUTIEN

Sombabien est le premier du genre en RDC - une application de commerce électronique mobile et un service de messagerie qui fournit à la demande, la livraison porte-à-porte de charbon de bois plus propre et de foyers de cuisson propres à l'aide de paiements en argent mobile.

L'association de l'argent mobile - grâce à l'intégration de la plate-forme bancaire mobile la plus étendue et la plus connue au monde - à une facilité de crédit permettra le financement d'actifs de manière plus efficace et plus rentable. L'application de vente est intégrée au système CRM existant d'Altech et au réseau de distribution 24 hub pour permettre une livraison porte à porte gratuite, un service après-vente solide et une garantie produit de deux ans.

En plus de libérer la capacité des ménages à faible revenu à acheter des fourneaux propres par versements, une innovation clé de Sombabien est la possibilité pour les clients de commander diverses quantités de charbon de bois plus propre en plus de leur fourneau. Des petites quantités quotidiennes aux commandes hebdomadaires ou groupées, cela garantit que les clients peuvent gérer plus efficacement les revenus du ménage.

Le passage à un produit d'énergie propre plus efficace pourrait également permettre au ménage moyen d'économiser 120 à 144 dollars par an une fois le coût de la cuisinière propre remboursé. Pour les clients qui dépensent actuellement entre 180 $ et 360 $ par an en cuisinières et en charbon de bois, cela pourrait avoir un impact significatif sur les revenus de leur ménage.

Un prototype de l'application a maintenant été développé et est en cours d'examen par Vodacom pour une éventuelle intégration de M-Pesa. Une prochaine étape clé au-delà du développement technique consiste à tester le prototype avec un groupe de discussion client à Goma afin d'identifier des fonctionnalités de service supplémentaires. Ensemble recherche également activement des financements pour soutenir la prochaine étape de développement et de déploiement.

Le potentiel des foyers propres est important. A Kinshasa par exemple, la Banque mondiale estime que seulement 4% des ménages utilisent un foyer économe en énergie. Le produit est là, mais les obstacles aux ventes, au marketing et à la distribution entravent l'impact potentiel.

Il existe également un marché en plein essor pour les applications mobiles de commerce électronique. Alors que seulement 4% de la population de la RDC ont un compte bancaire traditionnel, 9% ont un compte mobile qui est utilisé pour payer les factures, recevoir les salaires et acheter des produits. La GSMA estime que la RDC sera l'un des quatre pays qui comptent 50 % des 115 millions de nouveaux abonnés à la téléphonie mobile attendus en Afrique subsaharienne d'ici 2020.

Reflétant les tendances à travers la RDC, la pénétration du téléphone mobile augmente progressivement sur l'île isolée d'Idjwi sur le lac Kivu. Pourtant, malgré la baisse du coût des téléphones, les connexions réseau restent médiocres et chères.

Idjwi a traditionnellement manqué de toute forme d'infrastructure de communication. Les jeunes les plus ambitieux de l'île déclarent se sentir isolés et déconnectés du continent, et partent donc étudier et travailler à Bukavu et Goma. Le Mwami (ou roi) d'Idjwi a reconnu ce défi et a travaillé avec les chefs locaux pour produire un plan de développement de l'île pour répondre aux besoins sociaux et économiques, parmi lesquels les communications.

NOTRE SOUTIEN

Suite à un projet pilote réussi, nous collaborons maintenant avec OpenCellular pour installer une plate-forme de communication durable appartenant à la communauté.

En août 2018, La Différence a été sélectionné comme l'un des onze récipiendaires des premiers prix OC Grant, un OC et le Telecom Infra Project (TIP) pour améliorer la connectivité rurale. Le programme de subventions OpenCellular a été lancé pour financer, promouvoir et accélérer les voies non traditionnelles de déploiement des stations de base OpenCellular (OC), en particulier dans les zones rurales où l'accès cellulaire est limité.

Avec le soutien du programme de subventions OC, La Différence a mis en œuvre la première phase du projet, en installant trois stations de base et en exécutant un test utilisateur pilote pour valider la technologie. Les emplacements ont été choisis après une cartographie minutieuse des barrières géographiques et conçus pour assurer une couverture dans la principale zone de marché de Bugarula jusqu'au port principal du nord d'Idjwi.

À l'invitation du Mwami, La Différence a d'abord collaboré avec la communauté locale pour co-concevoir et installer Pamoja Net, le premier réseau Wifi public gratuit sur Idjwi. En savoir plus sur Pamoja Net ici. En 2017, La Différence a également installé la première station de base test OpenCellular sur Idjwi. L'objectif était d'offrir aux gens une communication mobile gratuite ou abordable et de permettre aux services numériques d'être fournis par le biais de téléphones polyvalents ordinaires utilisant la technologie de réponse vocale interactive (IVR). Étant donné que la majorité des habitants d'Idjwi ne savent ni lire ni écrire, la possibilité d'installer des applications IVR dans les langues locales a le potentiel de faire une différence extrêmement positive dans leur vie.

Depuis plus de 20 ans la Plaine de Ruzizi connaît des problèmes de sécurité, de conflits ethniques et l’isolement en termes de communication et de connectivité mobile. Plusieurs organisations de la société civile et acteurs de développement ont mainte fois publié et dénoncé ces problèmes. Des nombreuses demandes en termes d'accès à l'internet par différents acteurs locaux œuvrant dans la plaine de Ruzizi est de plus en plus fréquente. 

La réponse du gouvernement tarde et plusieurs habitants des cités comme Kamanyola, Luvungi et Sangé pensent à développer des solutions locales pour améliorer les infrastructures de communication et ainsi combler le vide.

Nous avons approché plusieurs leaders locaux, organisations et opérateurs économiques de la plaine de Ruzizi qui ont reconnu la valeur de l’internet et les services numériques locaux. Ils pensent qu’il serait plus utile de développer des solutions locales comme le Réseau Communautaire Wifi, utiles et capable de répondre aux défis spécifiques des communautés de la plaine de Ruzizi.  Ils ont émis les vœux d'être connectés à l'internet pour développer leurs cités. 

NOTRE SOUTIEN

En juillet 2022, nous avons collaboré avec les représentants de la société civile locale et le bureau du Groupement de Itara/Luvungi pour développer la toute première plateforme Wifi et des services numériques communautaires dans la Plaine de Ruzizi.  Cette plateforme a permis aux coopératives, ONGs, business et la population de Luvungi d'être connecter à internet et de développer des services numériques utiles à la communauté. 

Nous avons organisé des ateliers de conception avec la communauté de Luvungi mais aussi réussi à implanter trois pylônes trois 13 m grâce à l'appuis de ISOC (internet society) et Open Cellular. 

Pour les entrepreneurs, le « fossé de pionnier » est la phase difficile entre le démarrage d'une entreprise et sa mise à l'échelle. C'est la phase où une entreprise doit prouver qu'elle apporte de la valeur et peut croître de manière durable et elle s'étend souvent sur les deuxième et troisième année après le démarrage.

Il a été décrit pour la première fois il y a dix ans et constitue un défi particulier dans les pays en développement où il n'y a pas d'écosystème de soutien. Même sur les marchés les plus développés, 60 % des start-ups échouent dans les trois ans, principalement au cours de leur deuxième ou troisième année d'activité. Dans les marchés moins développés, le pourcentage est beaucoup plus élevé.

Quel est alors la situation dans la région du Kivu, à l'est du Congo, où une nouvelle génération d'entrepreneurs crée des entreprises pour aider à faire face à des décennies d'extrême pauvreté, d'instabilité économique et d'insécurité chronique ?

Ils font face à de vrais défis. La RDC est classée 182e sur 190 en termes de facilité de faire des affaires. La médiocrité des infrastructures, le faible niveau d'éducation et la fiscalité prédatrice signifient que la plupart des gens sont piégés dans des activités à faible productivité, principalement dans le secteur informel qui emploie 89 % de la main-d'œuvre. La pandémie, comme dans d'autres pays, s’ajoute à la lutte.

Alors comment vont-ils ? Cette nouvelle génération d'entrepreneurs a-t-elle pu franchir le cap des pionniers, défini au Congo comme le passage d'un revenu de 20 000 $ à 400 000 $ par an ?

En mars et avril 2021, La Différence a mené des entretiens avec une trentaine d'entrepreneurs à Goma et Bukavu pour le savoir.

« Le rapport de recherche est disponible ici »

Comme dans la plupart des communautés rurales en RD Congo, la radio est le média principal source d’information, plus de 650 radios émettent sur l’ensemble du territoire congolais, dont environ 600 radios communautaires initiées par des organisations non gouvernementales, des confession religieuses, des politiciens ou des individus privés. En voulant comprendre plus sur l’existence, la présence et les états de lieu des radios communautaires à Idjwi, Nous avons fait un triste constat. Les deux principales radios rurales au Nord de l'île n'ont pas accès aux ressources, équipements et technologies modernes moins encore la connexion internet. Ces radios travaillent encore sur base d’un mode traditionnel de production et diffusion de l’information. Ces précédentes limites constituent un frein à l’évolution de ces radios, impactant ainsi la possibilité que ces dernières puissent mieux informer les habitants de l’île. Nous nous sommes approchées plus des responsables de ces radios pour comprendre les principaux défis.

NOTRE SOUTIEN

La Différence à travers sa plateforme Wifi "Pamoja Net" opérationnelle sur l'île d’Idjwi depuis 2017, a installé des points d’accès internet wifi permanents, fiables, et à coût abordable pour permettre aux journalistes locaux d’accéder à l’internet entre 16h et 08h du matin. Lors de notre dernière descente à Idjwi pour évaluer l’état du réseau wifi, nous avons eu des entretiens avec deux responsables de Radio communautaires. Le but de nos échanges était d’envisager la possibilité de connecter deux radios communautaires influentes à l’internet. Cela pourrait être bénéfique pour ces radios communautaires, elles verront leur flux d’information diffusé en streaming audio, pour une présence permanente sur un web, et pour une visibilité globale. En 2021 le projet “Intégration de l’internet et renforcement des capacités des radios communautaires à Idjwi” a été lancé par la Différence avec le soutien de Stem Van Afrika ou Voice of Africa, une organisation néerlandaise qui soutient le développement organisationnel des radios communautaires en Afrique.

Les journalistes locaux veulent améliorer leurs conditions de travail pour qu’ils soient en mesure de donner une bonne information à la communauté locale. Une rencontre avec des responsables des radios communautaires locales a été organisée à Bugarula, Idjwi Nord entre La Différence et les Radios en présence de sa Majesté le Roi de l'île. Les journalistes ont ému le vœu d’être soutenus et accompagnés techniquement, dotés d’ordinateurs et de tablettes pour améliorer leur travail. Mais aussi un programme de formation de quatre modules pour la production des contenus numériques.

Les radios communautaires de Idjwi pensent qu’il est important de collaborer avec la radio communautaire de référence dans le Sud Kivu, Radio Maendeleo, pour son expertise sur tous les aspects de ces formations.

La région du Kivu, dans l'est du Congo, avait autrefois une industrie du café florissante, mais après des années de guerre civile, elle a aujourd'hui besoin d'une stratégie de développement pour aider les producteurs à réaliser leur potentiel élevé et améliorer la qualité de vie des agriculteurs.

La production de café a été nationalisée dans les années 1970 et s'est développée avec succès jusqu'au début des années 1990, lorsque la RDC produisait 120 000 tonnes par an. La production a considérablement diminué pendant les deux guerres civiles congolaises et il a été signalé en 2010 que la récolte était inférieure à un dixième de ce qu'elle était 20 ans plus tôt.

NOTRE SOUTIEN

Depuis 2015, La Différence facilite la connexion entre Kawa Kabuya et des investisseurs potentiels pour aider à financer leurs exportations vers des acheteurs européens et américains.

Au cours des dix dernières années, des coopératives ont été créées dans toute la région par les caféiculteurs pour travailler avec des acteurs tels que Rikolto afin d'installer des stations de lavage modernes et d'améliorer les pratiques obsolètes. Cela a entraîné des améliorations significatives de la qualité, qui à leur tour ont attiré des acheteurs de café d'Europe, d'Asie et des États-Unis. Le chaînon manquant a été le financement nécessaire pour faciliter les exportations. Les solutions de financement ont été difficiles à trouver et le manque de solutions continue de limiter le secteur.

LES RESULTATS

Kawa Kabuya exporte désormais autour 14 conteneurs de café par an, grâce à la détermination de ses 2 500 membres. En janvier 2018, la coopérative a remporté le concours « Taste of Harvest » du meilleur café arabica de la RDC. Leur produit a maintenant un score de dégustation de 84, ce qui en fait un produit de spécialité. Kawa Kibuya se consacre à développer ses relations commerciales ainsi que la réputation de l'Est du Congo qui est une source fertile de café de haute qualité.

Durée du programme

La durée totale pour la première phase d'apprentissage avec 7 modules est de 14 semaines. La deuxième phase prévoit un investissement initial en actions et peut prendre autour de 8 semaines maximum.

Modules

Le programme est structuré en deux phases. Dans la première phase, un groupe d'entrepreneurs est invité à participer à sept modules de formation, chacun d'une durée de deux semaines et chacun conçu pour aider l'entrepreneur à améliorer les aspects clés de son entreprise.

Processus de selection

Notre processus de sélection est simple et pratique. Il se fait en 6 grandes étapes partant de l’identification de la startup au remplissage du formulaire d’engagement et du contrat pour suivre le programme.

Formateurs

Europe. L'équipe assurant la formation dans la première phase est originaire de Bukavu, Goma et du Royaume-Uni. Modules couvrant de la proposition de valeur jusqu’ à la gestion financière et opérationnelle et dimensionnement du marché.

Accelerateur des Pionners

Lieu : Bukavu et Goma, Projet depuis : 2021

LE DEFI DES ENTREPRENEURS LOCAUX

Travailler en République démocratique du Congo (RDC) présente des défis - du manque de liaisons de transport à travers le pays, au peu ou pas de soutien gouvernemental, au conflit en cours dans l'est du pays.

La Différence travaille dans la région du Kivu à l'est du Congo pour relever ces défis en fournissant un soutien stratégique aux entrepreneurs congolais dont les entreprises font une différence sociétale ou environnementale.

En mars et avril 2021, l'équipe de La Différence a mené des entretiens avec plus de trente entrepreneurs pour comprendre l'impact de la pandémie de covid-19 sur leurs entreprises et mieux comprendre les besoins du secteur des PME en développement. Les personnes interrogées ont été sélectionnées dans quatre secteurs : agro-industrie, énergies renouvelables, recyclage et technologie numérique.

L'équipe a constaté que les entrepreneurs des principales villes de Bukavu et de Goma sont proactifs dans la recherche de soutien et que plus de 70 % ont demandé conseil à un incubateur dans la phase de démarrage et se sont depuis tournés vers des sites Web et YouTube pour obtenir de l'aide au fur et à mesure de leur croissance. Cet enthousiasme à parler ouvertement de leur désir d'apprendre était encourageant pour l'équipe et un signe clair d'une passion pour réussir. Cependant, de nombreux entrepreneurs ont également exprimé leur frustration face au manque de soutien structuré en termes de formation et de financement, une fois qu'ils sont sortis de la phase de démarrage.

Vous pouvez lire le rapport complet ici.

NOTRE SOUTIEN

La Différence offre des conseils aux entreprises et bon nombre des problèmes soulevés dans le rapport pourraient être résolus avec notre aide. Le défi consiste à canaliser notre soutien de manière à ce qu'il soit utile à de nombreux entrepreneurs plutôt qu'à quelques-uns, et c'est en réponse à ce besoin que nous développons un programme d'accélération qui offrira une formation structurée aux entrepreneurs qui souhaitent développer leur des affaires. Un programme pilote débutera en juillet.

Le rapport de recherche nous a donné un aperçu des besoins et des exigences des entrepreneurs à Goma et à Bukavu, à partir desquels nous avons reconnu la nécessité d'un programme structuré pour accélérer les succès et l'indépendance des entreprises en démarrage. C'est une preuve supplémentaire que La Différence joue un rôle actif dans le soutien aux entreprises dirigées par des Congolais.

Le fossé des pionniers

Pour les entrepreneurs, le «fossé de pionnier» est la phase difficile entre le démarrage d'une entreprise et sa mise à l'échelle. C'est la phase où une entreprise doit prouver qu'elle apporte de la valeur et peut croître de manière durable et elle s'étend souvent sur les deuxième et troisième années après le démarrage.

Deuxième programme

La Différence renforce son soutien aux entrepreneurs de la région et lance un programme d'accélération pour accompagner les entrepreneurs dans leur cheminement en leur offrant une formation, un investissement d'amorçage et un accompagnement personnalisé. De cette façon, nous traverserons ensemble le fossé des pionniers et construirons un nouveau Congo au profit de tous.